Spiritualité et travail

Est-ce que la spiritualité et le travail font bon ménage ? Voilà une question que l’on peut se poser tant la spiritualité est présente dans l’ensemble de notre vie et à chaque instant. Pouvons-nous mettre la spiritualité au service de notre travail ? Peut-il en résulter des conséquences bénéfiques mais aussi des conséquences néfastes ? Pour qui ces conséquences sont-elles positives ou négatives ?

Mais oui, ici on se pose beaucoup de questions ! C’est de cette manière que l’on avance sur le chemin, toujours en quête d’amélioration dans tous nos domaines. Mais parfois une chose au détriment d’une autre, alors comment faire pour créer une harmonie en nous et autour de nous?

Rassurez-vous, les réponses, c’est vous qui les avez. Oui, elles sont en vous, en nous. Tout cela dépend de ce que l’on veut dans la vie et ce sur quoi nous désirons avancer.

Deux points de vue s’offrent désormais à nous.

La spiritualité au service du travail

Sur ce premier point de vue, nous modelons notre spiritualité par rapport à notre travail.

C’est-à-dire que l’on va mettre la spiritualité au service du travail. Nous allons composer nos recherches en fonction de ce qu’elles peuvent nous apporter dans le cadre professionnel.

Le but recherché est de se sentir à sa place dans l’entreprise.

Nous pouvons travailler sur nous pour amener des meilleurs rapports avec notre entourage professionnel et savoir anticiper et gérer des éventuels conflits.

Honnêtement, dans cette phase, on est plus dans le développement personnel propre que la réelle spiritualité. Il va être difficile de canaliser son esprit et son cœur uniquement dans le but de se mettre en phase avec le travail. Cela va nous obliger à restreindre certaines connaissances de nous.

La spiritualité nous embarque sur divers terrains et on ne peut savoir à l’avance s’ils cadrent bien avec les avancées souhaitées.

Bref, si l’on met la spiritualité au service du travail, nous aurons un accès assez limité à notre propre connaissance.

Spiritualité et travail
Spiritualité et travail

La spiritualité au service de soi

Pour ce deuxième point de vue, nous travaillons notre spiritualité comme nous l’entendons, en dépit des à-côtés. Nous partons réellement à la découverte de notre corps en cheminant sur tous les courants spirituels par lesquels nous sommes attirés.

Nous mettons la spiritualité au service de soi. Ici le but ultime est la transformation de notre être, la connaissance de soi et le bonheur absolu. La spiritualité n’aura de barrières que celles que l’on se mettra.

Que risquons-nous en partant de ce point de vue ?

J’ai envie de répondre RIEN. Et pourtant si…

Nous allons réellement découvrir qui nous sommes, ce pour quoi on est fait et nous allons regarder la vie en face. Regardons nous en face. Apprenons ici à ne plus nous mentir. Alignons-nous, c’est-à-dire que je fais (action) ce qui je dis (parole) et je dis ce que je pense (pensée) et ce que mon cœur ressens (cœur).

CŒUR PENSÉE PAROLE ACTION voilà tout ce qui doit être aligné.

Nous ne pouvons pas penser l’inverse de ce que l’on fait. Nous ne pouvons pas dire des choses que l’on ne pense pas. Ces quatre éléments doivent être en parfaite symbiose. C’est par là que passe le bonheur.

Est-ce un risque de réellement se connaître ? Mais non, c’est là le but ultime…

En améliorant nos connaissances sur nous, on s’apercevra si notre travail nous correspond totalement ou non.

Dans le premier cas, si le métier correspond à nos valeurs, à ce que l’on aime faire et qu’il a un sens profond pour nous, alors le chemin est désormais une autoroute, tous les feux sont au vert.

Par contre dans le second cas, nous allons, et c’est là un  « risque », découvrir que nous ne sommes peut-être plus en phase avec notre travail. Nous allons nous apercevoir qu’il n’est plus fait pour nous. Et en continuant sur ce principe, deux possibilités s’offrent à nous.

Premièrement, on ferme les yeux. Tant pis, on se résigne, on n’est pas aligné mais la sécurité, la zone de confort, on y tient trop, on entretient ainsi nos peurs les plus profondes (peur d’évoluer, peur de la misère, etc). On va retourner travailler sur le premier point de vue, la spiritualité limitée au service du travail, faire en sorte que notre métier se passe le mieux possible. Et puis cela ira bien comme ça…

Deuxièmement, on regarde les choses en face. Nous acceptons le fait que nous ne sommes pas alignés. On s’est enfin découvert, il n’y a rien de plus magnifique que cela. Alors nous ne devons pas être malheureux de cette situation. Bien au contraire, c’est formidable de ne plus ressentir ces peurs. On sent comme une libération. On sent le courage monter en nous.

Nous devons passer à l’action et faire changer les choses. Laissons ce qui doit partir, ne nous accrochons plus à ce qui nous ralenti et ce que nous n’aimons pas ou plus. Allons de l’avant. Nous avons conscience de notre évolution. Certains domaines de notre vie doivent également évoluer, comme nous.

Pour conclure

En conclusion, nous n’avons rien à perdre à rechercher notre plus grand bonheur. Si notre travail ne nous correspond plus, c’est le moment, en toute sagesse, de le faire évoluer ou bien d’en changer. L’important ici est de ne pas rester aveugle et d’élargir un maximum notre zone de confort. La spiritualité nous conduira à la réelle connaissance de soi puis au véritable bonheur profond. Alors le travail n’est pas forcément un obstacle à cela si nous désirons ce bonheur au plus profond de nous-même. Tout n’est qu’affaire de choix.

Pour lire l’article sur le lâcher-prise, c’est ici!

Se poser les bonnes questions
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